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The Steph Simon Gallery symbolizes one of the main places of modern French design in the post-war Paris. Planned to open in December 1955, it finally opened in March 1956, at 145 Boulevard Saint Germain. It quickly became, in the course of the 50s and 60s, one of the most important venues of the artistic culture in Paris.

Steph Simon started, before the gallery, in 1949, as a concessionaire of Ateliers Jean ProuvĂ© for the commercialization of furniture and prefabricated structures. His location — then at 52 avenue des Champs-ElysĂ©es — was not an exhibiting place for Jean Prouvé’s furniture but an office. These few years allowed him to establish a close relationship with major French architects and important companies of the Reconstruction. Most of them would later become privileged clients.

When it opened in March 1956, the Steph Simon Gallery was a major exhibiting space for modern design. It presented furnishing pieces of Jean ProuvĂ© and Charlotte Perriand, the lighting fixtures of Serge Mouille, the cylindrical ceramics of Georges Jouve and the rice paper ball lights of Isamu Noguchi. Steph Simon also used the opportunity to exhibit a few other designers — sometimes introduced by Charlotte Perriand, such as Sori Yanagi — who revealed another facet of the gallery; ceramics by Yves Mohy and Pierre Culot, weavings by Simon ProuvĂ©, tableware by Jean Luce or even a chair by Serge KĂ©toff.

Another innovative and visionary element was to open very quickly, within the gallery, a small design office in order to draw projects for interior design, including furniture by Charlotte Perriand, Jean ProuvĂ© or Serge Mouille. This design office was active from 1956 to 1960. It also drew, for Charlotte PErriand’s “bloc” bookcases and sideboards, custom-made models, adapted to the place. A whole new generation of architects, but also the first interior designers, came to the Steph Simon Gallery to buy contemporary furniture and objects in order to invent new decors.

Steph Simon participated in very few professional fairs, but was however present at the Salon des Arts MĂ©nagers in 1958, in the “Foyer d’aujourd’hui” section, which represented an essential place for contemporary creation at the time.

After several years of development, the gallery closed in 1974. Saint Germain-des-Prés then lost an important place of post-war French design.

In 2007, the Laffanour-Downtown Gallery, perpetuating the tradition in the rue de Seine, bought the Steph Simon Gallery and its stock. Since the, the Laffanour-Downtown Gallery has been working on its archives in order to authenticate and research collector’s items.

Laffanour – Galerie Downtown prĂ©sente une exposition qui retracera l’aventure de la galerie Steph Simon, un des lieux mythiques de la scĂšne du Design de l’aprĂšs-guerre. Steph Simon, galeriste pionnier s’est engagĂ© auprĂšs des designers tels que Charlotte Perriand, Jean ProuvĂ©, Isamu Noguchi pour dĂ©fendre leur travail, l’éditer et le diffuser auprĂšs du grand public. Conscient de l’importance du rĂŽle de Steph Simon, François Laffanour a acquis le fonds d’archives de la galerie en 2001 et en est aujourd’hui le dĂ©positaire de la mĂ©moire, en s’appuyant sur les photos d’expositions, factures d’achat, bons de commandes et de dĂ©pĂŽts et surtout sur les plans d’études d’amĂ©nagements intĂ©rieurs avec des piĂšces iconiques telles que le Bureau PrĂ©sidence de Jean ProuvĂ©, la BibliothĂšque Nuage et la Table Forme libre signĂ©es Charlotte Perriand. Cette exposition permettra aux visiteurs de mesurer l’importance et le rĂŽle trĂšs actif et dĂ©terminant de Steph Simon. Charlotte Perriand, BibliothĂšque « Nuage », 1958 © Laffanour – Galerie Downtown / Paris
Galerie Steph Simon, vue de l’intĂ©rieur © archives Steph Simon Steph Simon est connu en tant qu’éditeur et marchand de designers comme Charlotte Perriand, Jean ProuvĂ©, Serge Mouille, Georges Jouve ou encore Isamu Noguchi. En 1956, au cƓur du quartier historique de Saint-Germain-des-PrĂ©s (145, boulevard Saint-Germain), il ouvre sa galerie Ă©ponyme qui est devenue trĂšs vite une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence sur la scĂšne du Design français et international. Il signe des contrats d’exclusivitĂ© avec les architectes et designers novateurs et fonde un bureau d’études pour des commandes spĂ©ciales (bibliothĂšques, bahuts, meubles de rangement, amĂ©nagement intĂ©rieur…). Le bureau reste ouvert de 1956 Ă  1960 et donne naissance Ă  des piĂšces uniques, devenues des piĂšces cultes et iconiques du Design d’aprĂšs-guerre.
Les scĂ©nographies des expositions chez Steph Simon sont soigneusement Ă©laborĂ©es par Charlotte Perriand mettant en valeur non seulement le mobilier, mais aussi les luminaires de Isamu Noguchi, les cylindres en cĂ©ramiques de Georges Jouve, les vases en grĂšs de Jeanne et Norbert Pierlot ou encore les cĂ©ramiques de Pierre Roulot dĂ©couvertes au fil des annĂ©es. La galerie Steph Simon a incarnĂ© l’époque de la Reconstruction : une nouvelle gĂ©nĂ©ration d’architectes et designers guidĂ©e par l’esprit pacifique et innovant.

À propos de Steph Simon :

En 1947 Steph Simon devient co-fondateur de Fosima, une entreprise commerciale d’élĂ©ments industriels de construction, qu’il quitte pour devenir l’agent de STUDAL, filiale de l’Aluminium français. Il devient dĂšs 1949 concessionnaire des Ateliers Jean ProuvĂ© pour le dĂ©veloppement et la vente du mobilier avec des bureaux situĂ©s au 52, avenue des Champs-ÉlysĂ©es. C’est grĂące Ă  ces derniers que Steph Simon a pu tisser des liens Ă©troits avec de grands architectes de la Reconstruction. Il ferme ses bureaux vers 1955 pour ouvrir la galerie en dĂ©cembre 1955 qui est finalement repoussĂ© Ă  mars 1956.
Steph Simon dans sa galerie © archives Steph Simon
Steph Simon participe Ă  peu de foires professionnelles, mĂȘme s’il Ă©tait prĂ©sent au Salon des Arts MĂ©nagers en 1958, dans la section ‘Foyer d’aujourd’hui’ qui reprĂ©sentait un lieu incontournable de la crĂ©ation contemporaine de l’époque. Il a fallu attendre une trentaine d’annĂ©es pour que le nom de Steph Simon resurgisse sur la scĂšne artistique et retrouve ses lettres de noblesse grĂące Ă  François Laffanour. Suite Ă  l’acquisition des archives en 2001, Laffanour – Galerie Downtown organise une premiĂšre grande rĂ©trospective en 2005 accompagnĂ©e d’une publication du livre « Steph Simon. RĂ©trospective (1956 – 1974) » qui retrace l’histoire du parcours de Steph Simon et dĂ©voile une partie des documents d’archives. Aujourd’hui, 17 ans plus tard, Laffanour – Galerie Downtown trouve pertinent de rĂ©affirmer son statut de l’hĂ©ritier des droits des archives de Steph Simon.
Galerie Steph Simon, vue de l’extĂ©rieur © Laffanour – Galerie Downtown / Paris © archives Steph Simon Galerie Steph Simon, vue de l’extĂ©rieur © archives Steph Simon Galerie Steph Simon, vue de l’intĂ©rieur © archives Steph Simon Charlotte Perriand, BibliothĂšque « Nuage », 1958 Jean ProuvĂ©, Bureau « PrĂ©sidence », 1956 Fiche publicitaire pour le bureau « PrĂ©sidence » de Jean ProuvĂ© © archives Steph Simon Fiche publicitaire pour la bibliothĂšque « Nuage » de Charlotte Perriand © archives Steph Simon

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Inquiry: Steph Simon archives

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