Quel bonheur de penser aux vacances !
Les vacances d’été apparaissent véritablement au milieu du Second Empire (1852-1870). C’est à ce moment-là que de grands mécènes, souvent de grandes fortunes locales réfléchissent, sur les bords de la Méditerranée, à développer le tourisme, notamment par la construction de « maisons de vacances ». De Sète à Menton, de très belles maisons commencent à se construire…
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A la belle époque, des hôtels et de très belles villas appartenant à des fortunes françaises et européennes, ainsi qu’à la noblesse russe, se construisent autour de grandes villes qui commencent à de développer. Ces premiers Palais d’été sont parfois en compétition, elles doivent en effet refléter la fortune et le goût des propriétaires, et ainsi asseoir leur statut social !
Les années folles apportent le grand changement, un souffle nouveau qui se repend sur les villes de la Côte d’Azur ; on constate dès lors une « internationalisation » de ces lieux devenus mythiques, pour une jet-set allant du Maharadjah d’Indore aux Noailles…
A la même époque, Eileen Gray qui est à la recherche d’un cocon afin de se retrouver avec l’architecte Jean Badovici, dessine et construit sa propre maison, au bord de l’eau : La villa E-1027. De forme géométrique, cette architecture très minimale et dépouillée est tournée vers la mer ! Pour l’aménagement intérieur, Eileen Gray dessine des meubles en tube de métal qui contrastent alors avec les meubles de sa boutique à Paris, « Jean Désert ».
Avec le grand changement des congés payés, et la célèbre loi de 1936, le monde se démocratise, et cela permet ainsi à toutes les couches de la population d’avoir accès à de vraies et longues vacances d’été, parfois pour la première fois. Il faudra ensuite attendre l’après-guerre et les années 50 pour voir se développer des vacances plus généralisées.
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